Cerise tardive au goût équilibré, alliant douceur et acidité. Le Belle Magnifique est une variété ancienne (créée en 1795), réputée pour ses fruits généreux à la chair juteuse et fondante, idéale pour la dégustation fraîche ou la transformation en confitures et pâtisseries. Autofertile et résistante aux gelées printanières grâce à sa floraison tardive. C’est aussi un très bon pollinisateur pour les autres variétés de Bigarreau.
Cerisier Belle Magnifique Prunus cerasus ‘Belle Magnifique’
LE FRUIT
Taille : Gros calibre (2–3 cm de diamètre).
Forme : Ronde, légèrement cordiforme.
Peau : Rouge écarlate brillant, presque noire à maturité.
Chair : Blanche rosée, fine, fondante et très juteuse.
Saveur : sucré et acidulé, avec une pointe aromatique.
UTILISATION
Fruit de table : Apprécié pour son croquant et son jus abondant.
Cuisine : Confitures, clafoutis, tartes (résiste à la cuisson).
L’ARBRE
Vigueur : Moyenne à forte.
Port : Érigé puis étalé, 4–8 m de haut × 3–6 m de large.
Feuillage : Caduc, vert intense, jaunissant en automne.
Floraison : Avril (blanche, en bouquets), évitant les gelées.
RÉCOLTE ET CONSERVATION
Période : Mi-juillet à fin juillet (l’une des plus tardives).
Conservation : 3–5 jours au frais.
POLLINISATION
Autofertile : Produit seul, mais les variétés suivantes améliorent la récolte : Bigarreau Burlat, Napoléon, Reverchon.
RÉSISTANCE
Climat : Rustique (–20°C), supporte les étés tempérés.
Maladies : Résistant à la tavelure, sensible à la moniliose (traitement préventif conseillé).
HISTOIRE ET ORIGINES
Création : Obtenue en 1795 par Chatenay Magnifique, un pépiniériste français, suite à une hybridation naturelle entre un bigarreau et une griotte, combinant leurs meilleures qualités.
Diffusion : Popularisée aux États-Unis dès 1830 sous le nom « Belle de Chatenay ».
