Cerisier du Tibet

Le Cerisier du Tibet se distingue par son écorce lisse et cuivrée, qui s’exfolie en lanières horizontales avec l’âge, offrant un spectacle visuel saisissant en toute saison. Peu exigeant et rustique, il apporte une touche d’élégance aux jardins, même en hiver, grâce à son bois décoratif.

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Cerisier du Tibet
Prunus serrula

CARACTÉRISTIQUES PRINCIPALES
Port : Couronne arrondie à semi-ouverte, croissance lente à modérée.
Hauteur : 6–8 m (jusqu’à 12 m en milieu naturel).
Largeur : 4–6 m.
Feuillage : Caduc, feuilles lancéolées vert tendre, virant au jaune vif en automne.
Floraison : Avril, petites fleurs blanches en bouquets, discrètes mais mellifères.
Fruits : Petites drupes rouges puis noires, non comestibles, attirant les oiseaux.

INTÉRÊTS ORNEMENTAUX
Écorce : Rouge acajou brillant, s’exfoliant en lambeaux horizontaux avec l’âge, particulièrement visible en hiver.
Polyvalence : Idéal en isolé, alignement, ou intégré dans un jardin japonais.
Rusticité : Résiste jusqu’à -25°C (Zone 6a).

PLANTATION ET ENTRETIEN
Sol : Frais, bien drainé, tolère la craie, l’argile ou le sable.
Exposition : Soleil à mi-ombre.
Taille : Minimaliste, pour préserver son port naturel. Éventuellement en fin d’hiver pour équilibrer la ramure.

HISTOIRE ET ORIGINES
Découverte : Décrit en 1890 par le botaniste français Adrien Franchet à partir d’échantillons collectés au Tibet.
Introduction en Europe : Par l’explorateur Edward Adrian Wilson en 1908.
Synonymes : Prunus tibetica, « Birch-bark tree » (nom anglais).

RÉSISTANCE ET SENSIBILITÉS
Maladies : Peu sensible, mais surveiller la pourriture des racines en sols trop humides.
Ravageurs : Occasionnellement ciblé par les chenilles ou les oiseaux (bullfinches).