Poirier – Doyenné d’Alençon

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Le Doyenné d’Alençon est une variété ancienne de poirier normand, réputée pour ses fruits délicieux et sa grande résistance. Découvert au début du XIXe siècle, ce poirier produit des poires à la chair fine, juteuse et parfumée, qui se conservent longtemps après la récolte. Idéal pour les vergers familiaux comme pour les plantations professionnelles, il allie productivité régulière et résistance aux maladies.

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Poirier Doyenné d’Alençon
Pyrus communis ‘Doyenné d’Alençon’

LE FRUIT
Taille : Moyenne, poids variable mais généralement bien calibré.
Forme : Ovoïde-arrondie, légèrement renflée vers le pédoncule, parfois bosselée.
Peau : Épaisse et rugueuse, vert clair devenant jaune doré à maturité, marbrée de taches brunes et grises.
Chair : Blanche à jaune pâle, demi-fine, fondante, très juteuse. Saveur sucrée, légèrement acidulée, avec un parfum prononcé.

L’ARBRE
Vigueur : Forte, croissance rapide.
Port : Érigé à pyramidal, rameaux étalés et souples.
Fertilité : Très productive, fructification régulière et abondante.
Feuillage : Caduc, vert franc, résistant aux intempéries.

UTILISATION
Frais : Excellent en fruit de table.
Cuisine : Idéal pour les compotes, tartes, confitures et desserts.
Conservation : L’un des meilleurs poiriers de garde.

RÉCOLTE ET CONSERVATION
Récolte : Fin octobre à novembre, avant les premières gelées.
Consommation : Décembre à février (voire mars en frigo).
Conservation : 3 à 4 mois en cave ou en chambre froide.

POLLINISATION
Floraison : Mi-avril (évite généralement les gelées tardives).
Autofertilité : Partielle, nécessite des pollinisateurs.
Variétés compatibles : Williams, Beurré Hardy, Conférence, Doyenné du Comice, Jules Guyot.

RÉSISTANCE AUX MALADIES
Très résistant à la tavelure.
Bonne rusticité (–20 à –25 °C).
Peu sensible aux autres maladies courantes du poirier.

SYNONYMES & AUTRES DÉNOMINATIONS
Figue d’hiver, Bonnissime de la Sarthe, Doyenné marbré, Doyenné d’hiver nouveau.

HISTOIRE
Originaire de Normandie, le Doyenné d’Alençon a été découvert en 1829 dans un champ de la ferme de la Ratterie, à Cuissai (Orne). À l’époque, ses fruits étaient initialement confondus avec des poires à cidre, jusqu’à ce que l’abbé Louis Malassis, passionné de pomologie, remarque leurs qualités exceptionnelles. Rapidement diffusé dans les vergers normands, ce poirier s’est imposé comme une variété de référence pour l’hiver, grâce à sa chair fondante et sa longue conservation. Bien que moins cultivé aujourd’hui à grande échelle, il reste très prisé des amateurs pour son parfum intense et son adaptabilité.

Age

Scion 1 an

Vigueur

Forte (Kirchensaller), Moyenne (Calleryana)